Le 49 rue de Seine

Le 49 rue de Seine et son balcon filant

Le 49 rue de Seine est un beau petit immeuble reconstruit vers 1800, il est possible que l’aile gauche soit beaucoup plus ancienne  puisqu’il avait encore son escalier hors-oeuvre il y a quelques années. Il a appartenu au XVIe et XVIIe siècles  à des familles de la robe comme les Le Bossu et les Loisel puis à l’illustre famille de Chateauneuf.

1531-1541. Gilles Le Maistre.

En 1532, Gilles Le Maistre qui n’était pas encore premier président au Parlement de Paris acquit à titre de rente foncière de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés un terrain qui s’étendait de l’emplacement de l’actuel 53 rue de Seine jusqu’aux quais. Il s’engageait à verser au cardinal de Tournon, abbé commendataire de l’abbaye, 50 livres de rente foncière chaque année. Son but était de lotir ce terrain de plus de 5 arpents et de vendre  à des particuliers chaque parcelle à titre de rente foncière.

C’est ce qu’il fit le 11 août 15411 pour le terrain qui recouvrait les numéros actuels des 47-49 rue de Seine et 46-48 rue Mazarine. Il signa un contrat de vente avec Claude André, procureur en Parlement, pour une pièce de terre de 250 toises2, «devant et à l’opposite du chasteau du Louvre, la rivière de Seine entre deux, le long des buttes des archers de la ville de Paris, respondant sur les fossés de ladicte ville ». Cette vente était faite moyennant 12 livres 10 sols de rente foncière et perpétuelle à verser à Gilles Le Maistre chaque année et  5 sols 6 deniers de cens à l’abbaye . L’acheteur s’engageait de plus à y construire une maison « manable » dans les deux ans3.

1541-1603. La famille André.

Ayant pris possession de son domaine, dès le 5 mars 1542 Claude André convoqua un certain Jean Tessier, maçon  pour lui commander la clôture de la parcelle de terre4. Les murs avaient environ 3m de haut hors de terre et 50 cm d’épaisseur. Il en coûtait au sieur Claude André plus 23 sols tournois pour chaque toise, plus 4 écus soleil pour la fourniture de la chaux et du sable. Peu de temps après il y fit construire au moins une maison comme il est indiqué sur les comptes de l’abbaye de Saint-Germain-des Prés de 1548-1549 :

Déclaration de Claude André (A.N.; LL1125)

Cette maison fut d’abord une maison de rapport : nous avons retrouvé un bail fait à Nicolas Malle, avocat au Parlement pour 6 ans moyennant 120L tournois par an.

Un an auparavant, le 14 février 1555, alors qu’il habitait en l’hôtel du Grand Nesle, Claude André perdit sa femme, Marguerite Marteau. Elle laissait  quatre garçons Claude 15 ans, Jean 10 ans, Louis 8 ans, Philippe 4 ans, François 2 ans et une fille Marie 6 ans5. La famille était lourde à élever, aussi Claude André épousa-t-il en secondes noces Catherine Charmoulue et intégra sa maison de la ruelle Seine.

Claude André mourut le 7 mars 15676 alors qu’il avait marié sa fille Marie quelques jours auparavant avec Christofle Lamolnyeux7. Après sa disparition, il y eut un partage entre les cohéritiers. Le terrain qui recouvrait les 47 et 49 rue de Seine et 46 et 48 rue Mazarine et les maisons qui y étaient construites furent bizarrement coupées dans le sens de la longueur en deux lots : le premier lot fut attribué à Loys André et le second à Claude André, son frère aîné qui s’empressa de racheter sa part à son frère.

Il vendit le premier lot (représenté aujourd’hui par le n°47) à Jean de Saint Germain, apothicaire. Quant au second lot il fut vendu le 13 mars 1603 par les héritiers André à Guillaume Lusson alors que rien ne subsistait de l’ancienne maison : les guerres de religion étaient passées par là et l’on ne trouvait plus que des ruines.

1603-1644. Les Lusson et ses descendants les Le Bossu.

Guillaume Lusson était originaire de la région de Lisieux. Il fut reçu médecin en 1573. En 1574, il épousa Girarde Brouet qui était orpheline de père8. Ce fut son oncle, Gérard Brouet, médecin, qui stipula pour sa nièce et lui donna 3000L . 

Peu à peu, Guillaume Lusson affirmait sa position de bon médecin.  Médecin de la princesse de Conti, il la soigna en sa dernière maladie et obtint du roi qu’il lui fut payé 600L d’honoraires avant tout autre créancier.

Il devint aussi le médecin attitré du cardinal de Bourbon, abbé de Saint Germain des Prés aux honoraires de 1000 écus soleil et fut chargé par Henri IV de l’autopsie de son corps lorsque ce dernier mourut à Maillezais le 9 mai 1590 afin de couper cour aux rumeurs d’empoisonnement qui commençaient à envahir le Tout-Paris. 

Lorsque Guillaume Lusson acheta la maison devant Me Girault le 6 mars 1603, elle avait été complètement ruinée par les guerres de religion et n’était plus qu’une masure. Il s’empressa de faire reconstruire une maison qui consistait « en corps d’hôtel, cour, puits, jardin » et de louer les lieux à Isabelle d’Autheuille pour 450 livres par an.


Cependant Guillaume Lusson vieillissait et il commença à mettre de l’ordre dans ses affaires.

Il fit don à son fils Guillaume d’une maison rue du Colombier qu’il avait acquise de cardinal de Givry et de celle de la rue des Marmousets qu’il habitait.

Il signa aussi au contrat de mariage de sa fille avec Séraphin le Bossu, conseiller du roi en son Grand Conseil et « en faveur du mariage » lui fit don de 45 000 livres, somme qui se composait d’une maison rue des Marmousets située à  côté de celle donnée à son fils (10 200livres), de la maison de la rue de Seine estimée 13 200 livres et de celle derrière, sur les fossés d’entre les portes de Bussy et de Nesle (2400 livres) ainsi qu’une rente au principal de 3600 livres et 15 600 livres en deniers comptants !

Guillaume Lusson père décéda  en effet entre octobre et novembre 1610 puisque l’inventaire de ses biens fut fait le 22 novembre 1610.

Séraphin Le Bossu et Antoinette Lusson eurent sept enfants pendant leur mariage : Jean-Baptiste, Eustache, Louise, Hélène, Anne, Marguerite et Séraphin. Après leur décès, les filles eurent un triste sort sous l’égide de leur tuteur Claude Coiffier qui plaça au monastère de Montmartre Helène et Louise où elles restèrent trois ans. Elles furent ensuite transférées en l’abbaye de Poissy. Hélène n’en pouvait plus. Elle supplia son tuteur de venir séjourner à Paris pour rencontrer ses oncles et cousins afin de leur communiquer son désir de prendre le voile.  La vie à Paris fut sans doute propice à un détournement de novice puisqu’on la retrouve quelques année après mariée à Jean Cardinet, conseiller du roi en sa Chambre des Comptes. Quant à sa sœur Hélène, elle ne fut pas plus saisie par la vocation  puisqu’elle épousa Claude de La Nonnière, seigneur de Conon. Seule Anne prit le voile et intégra le Val-de-Grâce. Seule Anne, la cadette, prit le voile et intégra le Val-de-Grâce.

Le sieur Coiffier était un triste individu qui profita de la tutelle pour spolier les héritiers. Il s’ensuivit des années de procès qui se termina en 1651 par une transaction montant à la coquette somme de 65 000 livres à verser aux héritiers.

Un partage intervint en 1642 devant le commissaire Musnier. La maison de la rue de Seine échut à Claude de La Nonnière et Hélène Le Bossu car Séraphin Le Bossu fils était décédé entre temps et Anne Le Bossu sa sœur entrée en religion. On ne sait qui eut la maison de la rue Mazarine puisque les archives de cette date n’existent plus.

Deux ans après, ils vendirent la maison à Antoine Loisel9.

De 1644 à l’an III. La famille Loisel  et ses descendants, les  Chateauneuf.

L’acheteur, Antoine Loisel, faisait lui aussi partie d’une famille originaire de Picardie, anoblie en 1590 qui avait “produit” des hommes de grand mérite, en particulier des avocats et des conseillers au Parlement. Antoine III, le propriétaire mentionné dans un acte de 1678, était né en 1611 et devint conseiller au Parlement en 1633. Au moment de la Fronde, il fut exilé dans ses terres à cause de ses opinions subversives mais il revint vite habiter son hôtel du quai Malaquais. Il avait épousé Anne Le Boulanger en 1638.

Trois filles étaient nées de ce mariage :

  1. – Anne, mariée à François Phelypeaux, Seigneur d’Herbault, Conseiller au Parlement;
  2. – Marie Françoise, qui épousa en juin 1661 Robert Leschassier, seigneur de Maricourt, aussi conseiller au Parlement qui était morte avant 1678 puisqu’elle ne figure pas sur le document de cette année 1678.
  3. – Élisabeth, née en 1645 qui, le 14 octobre 1665, prendra pour mari Charles de l’Aubespine, marquis de Chateauneuf et de Ruffec.

Quand Antoine Loisel signa le 16 juillet 1644 l’acte d’acquisition  de la maison, il était conseiller en la cour de Parlement.

La maison comportait  maintenant trois étages, un grand passage de porte cochère et une salle à côté, dans la cour on trouvait d’un côté l’escalier hors d’œuvre et de l’autre deux petits cabinets et une galerie en appentis de deux travées et une écurie, un petit édifice au fond de deux travées de long avec en bas une cuisine et une aisance et au-dessus une chambre surmontée d’un grenier. Les voisins étaient à gauche les héritiers du peintre Ferdinand ELLE et de l’autre le sieur Peyrat et par derrière le sieur Macloud. La vente se fit pour la somme  de 20 300 livres à la charge d’entretenir le bail qui était fait à une certain Le Vasseur et qui arrivait à échéance dans 9 mois et de payer le cens à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Le 6 juilllet 1678, une déclaration passée au terrier de l’abbaye de Saint Germain des Prés pour payer le cens nous apprend qu’Antoine Loisel avait quitté ce monde  et que ses héritières, Anne et Elisabeth, étaient en indivis.

C’est Elisabeth Loisel, la marquise de Chateauneuf, qui joua un rôle important dans l’histoire du 49 rue de Seine puisqu’elle en fut bientôt l’unique propriétaire par un partage fait entre 1678 et le 6 avril 1688, date à laquelle   “Haute et Puissante Élisabeth Loisel, épouse autorisée par justice et séparée quant aux biens de Haut et Puissant Seigneur Charles de L’Aubespine, marquis de Chateauneuf, passa  déclaration de la maison à l’abbaye de Saint-Germain.

Par son mariage, Elisabeth Loisel était entrée dans une famille de haut rang. Son beau-père, François de Laubespine, marquis de Chateauneuf, comte de Hauterive, avait été premier colonel des troupes françaises en Hollande et gouverneur de Bréda. Il avait épousé Eléonore de Voluire.
 Certes, la famille de l’Aubespine portait un nom illustre mais Charles de l’Aubespine avait 40 000 livres de dettes le jour de ses épousailles. Ce qui constitue, on en conviendra, une étrange dot.

Hélas, l’état de leurs finances ne s’améliora pas au cours des années suivantes si bien que la marquise d’Hauterive, la mère de Charles de l’Aubespine, mit en vente le marquisat de Ruffec. On peut penser que ce ne fut pas suffisant puisque les époux finirent par se retirer dans le temps de leur vieillesse sur la terre de Varize . Elle y mourut le 23 septembre 1700, son mari lui survécut plus de 16 ans puisqu’il décèda le 27 août 1716 à 80 ans. `

De leur mariage ils avaient eu deux enfants, Louis François de l’Aubespine qui porta le titre de marquis de l’Aubespine et Jean François Honorat de l’Aubespine qui mourut à 19 ans.

C’est le fils aîné, Louis François, marquis de l’Aubespine qui hérita la maison.

La déclaration de cens datée du 4 mai 1702 , indique que le propriétaire était “Messire Louis François, marquis de L’Aubespine, seigneur de Varize et autres lieux, demeurant à Paris, quay Malaquais, paroisse Saint Sulpice, fils unique et seul héritier de feue Haulte et Puissante dame Élisabeth Loisel, au jour de son décès épouse séparée de biens de Hault et Puissant Seigneur messire Charles de Laubéspine, chevalier, marquis de Chateauneuf “. On y apprend que sa maison de la rue de Seine était occupée par le sieur Paris, apothicaire. Elle avait pour voisin le sieur Lemosnier-Duquesne (au 51 actuel) et le sieur Barbot (au 47 actuel).

Le relevé des taxes sur les boues et lanternes de 1704 confirme bien que la maison appartenait “au sieur de Chateauneuf” et qu’elle était tenu par le sieur Paris, qui était apothicaire. On y mentionne que la maison était à l’enseigne du Coq Hardi et que les taxes s’élèvaient à 306 livres, une somme qui représente à peu près la moyenne des taxes sur les boues et lanternes de la rue de Seine.

Le marquis Louis François de l’Aubespine épousa le 12 mai 1710, Marie Françoise de Beauvilliers, veuve de François de Marillac. De ce mariage naquît le 27 septembre 1719, un enfant, Charles François de l’Aubespine qui sera officier au régiment du Roi et reçu chevalier de l’ordre de Saint Louis en 1757.

Charles François de l’Aubespine fit un très beau mariage puisqu’il épousa le 12 février 1745 Madeleine Henriette Maximilienne de Béthune-Sully, dame de Villebon, Courville et de bien d’autres lieux, fille de Louis Pierre Maximilien duc de Sully, pair de France. Il en eut deux enfants dont Maximilien Louis Marie Emmanuel de L’Aubespine, marquis de Chateauneuf, qui naquit en 1748 et qui épousa à Saint Sulpice, Claire Adélaïde Antoinette de Choiseul-Beaupré, sœur du marquis de Choiseul-Beaupré Ils auront une fille, Adrienne Marie Maximilienne Charlotte Ardone, née en 1773.

Malheureusement Maximilien Louis Marie n’était pas meilleur sujet que son grand-père. Selon les mémoires de Brissot, la marquise de l’Aubespine “était une femme dont la délicatesse d’esprit rendait la conversation charmante”. Très tôt, elle se sépara de son mari qui, couvert de dettes, avait “déshonoré par d’infâmes escroqueries le lit conjugal”. Brissot raconte aussi “qu’elle s’était mise sous la conduite de Marat qui, ne se bornant pas au rôle de médecin, voulut encore succéder au mari ». Autrement dit, elle fut la maîtresse de Marat qui habitait tout près. Son mari mourut complétement ruiné en 1830. En effet, la situation financière du marquis était tellement dégradée que, le 9 Fructidor an III, il vendit la maison de la rue de Seine.

An III . Les Beau entrent en scène.

Ce 9 fructidor an III (15 août 1794), Maximilien Louis Marie Emmanuel de l’Aubespine vendit sa maison de la rue de Seine à la citoyenne Anne Julie Boutron, marchande de vin de son état et veuve d’Antoine Beau. L’acte de vente nous décrit ainsi la maison : elle était composée d’un rez-de-chaussée et de trois étages carrés plus un quatrième mansardé, comportait deux bâtiments en aile, dont celui de droite n’avait qu’un rez- de-chaussée et un étage et un autre bâtiment derrière élevé d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage surmonté de combles.

Il reçut 150 000 livres assignats comptant pour cette vente auquel devait s’ajouter un deuxième versement de 100 000 livres assignats. Mais les choses évoluaient vite en ces temps troublés et les 100 000 livres assignats se transformèrent par la baguette magique de la loi du quinze germinal an IV en 10 000 livres mandats !

Entre 1794 et 1834, l’immeuble subit d’importantes transformation et sans doute une reconstruction. Plus de bâtiments en aile à droite, le bâtiment au fond de la grande cour ne comportait qu’un étage. Elle fit en 1837 une donation -partage entre ses quatre fils10. La maison de la rue de Seine échut au sieur Alexis Émilien Beau , elle n’était estimée que 80 000F.

Plan du 49 rue de Seine (ancien 47)

Ce fut sans doute vers 1835 que l’immeuble au fond de la cour fut reconstruit, c’est pourquoi nous trouvons un plan modificatif de cette construction daté de 1835 dans la série F31 des Archives Nationales. Malheureusement si sa propriétaire Boutron (la veuve Beau) est nommée, il ne mentionne aucune date.

On remarque le puits, à droite dans la première cour et le nom de la propriétaire Boutron au centre et la mention Beau en haut à gauche ainsi que le changement de numéro (49 contre 47).

Plan du fond de la cour du 49 rue de Seine ancien 47

Le calepin des propriétés bâties nous décrit bien la maison en 1840 :

Elle occupait une surface de 253 m2 environ et on y entrait par une porte cochère. Elle comportait un corps de logis sur rue, double en profondeur, élevé de quatre étages carrés et d’un cinquième lambrissé. Il était desservi par un bel escalier. On trouvait au fond de la cour un corps de logis de même élévation et double en profondeur. La construction, en pierre, moellons et pans de bois, était en bon état. La concierge avait sa loge à gauche en entrant dans la cour.

Alexis Émilien Beau décéda le 24 septembre 1880 et laissa une succession fort importante, de près de 2 500 000F. Ses trois enfants héritiers se présentèrent, le 15 décembre de la même année, chez maître de Marsac pour préparer un projet de partage. Un document fort long dont on trouvera des extraits, fut alors rédigé. On y lit que les propriétés bâties avaient été vendues ou licitées avant le projet de partage, que c’était sa fille, Madame Marie Esther Beau, épouse de M. Pierre Louis Briand, propriétaire, qui obtint sur licitation la maison de la rue de Seine moyennant la somme de 134 000F.

La majeure partie de cette maison était louée par baux à :

  1. M. Bougon, fruitier, moyennant 2200F par an;
  2. M. Ertzbischoff, tailleur, moyennant 1600F par an;
  3. M. Cottance, fabricant de bijouterie, moyennant 1070F par an;
  4. Et M. Luquain, ciseleur, moyennant 900F par an.
  5. Le surplus était occupé à titre verbal par divers, moyennant 3389F.  par an

La veuve Briand décéda en 1909 et la maison passa alors à un certain un certain Alfred Louis Cottin à la suite d’un acte passé devant Me Greslé le 8 juin 190911. Ce dernier meurt 6 mois plus tard laissant sa veuve et ses enfants pour héritiers qui la vendirent en 1937.

Le 49 : vues depuis la rue et sur la cour

MONIQUE ETIVANT


  1. A.N.  ; M.C. ; VIII/288, acte de vente par Gilles Le Maistre à Claude André du 11/08/1541 

  2. D’après le cadastre de 1900 des Archives de Paris, la somme des superficies de ces quatre immeubles représente environ 1050 m2 et d’après les conversions de toises en mètres carrés 250 toises font environ 950m2 

  3. Le cens est une sorte d’impôt foncier, une maison est dite maniable lorsqu’elle est habitable. 

  4. A.N. ; M.C. ; VIII/69 , devis d’ouvrages du 6/03/1542 

  5. A.N. ; M.C. ; XXXIII/172 Inventaire des biens délaissés par Marguerite Marteau commencé le 20/12/1560 

  6. A.N. ; M.C. ; XXXIII/179, inventaire des biens délaissés par Claude André commencé le 13 mars 1567 

  7. A.N. ; M.C. ; ET/XXXIII/181, acte de mariage de Marie André avec Claude Lamonyeux 

  8. A.N. ,  M.C. : ET/IX/79 

  9. A.N. ; M.C. ; LXXXVII/515, vente par les héritiers Lusson à Loisel du 15/07/1644 

  10. A.N., M.C.: XXIX/1042, donation-partage de la veuve Beau à ses 4 fils du 26 /12/1837 

  11. Les actes de ce notaire ne sont pas encore à disposition du public 

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